Ce document actualise et synthétise des notions qui ont fortement évolué avec le temps. Le seuil de tolérance de la société vis-à-vis des maltraitances animales s’est relevé spectaculairement depuis la seconde guerre mondiale et tous les vétérinaires s’en réjouissent.
Cela fait bien longtemps que nous sommes préoccupés par des pratiques telles que l’abattage sans étourdissement préalable. En avril 1929 déjà, les syndicats s’insurgeaient publiquement contre la souffrance causée aux animaux de boucherie par des sacrifices d’une brutalité injustifiable.
En 2003, l’Union professionnelle Vétérinaire a diffusé un communiqué de presse reprenant la position de la Fédération Vétérinaire Européenne, qui représente plus de 300.000 vétérinaires de l’Europe des 28 (voir annexe).
En 2012, des collègues experts d’abattoir indépendants (chargés de mission) ont tenté une sensibilisation du public, appuyés par l’UPV.
Notre conclusion : aucun animal vertébré ne devrait subir un abattage sans insensibilisation préalable.
Même si notre pratique de terrain peut suggérer quelques accommodements au code wallon du ministre Di Antonio en instance d’approbation, la suppression des abattages sans étourdissement préalable représente un progrès important et nous remercions tous les membres du Conseil Wallon du Bien-être des animaux, qui ont participé avec loyauté à cette avancée.
Contact presse : veterinaria@upv.be