Il est conseillé de montrer les dents de son cheval systématiquement une fois par an à un praticien compétent (vétérinaire, dentiste équin), et ce, avant le débourrage, par exemple au moment des vaccinations annuelles. Dès trois ans, d’éventuels problèmes dentaires qui ne donnent pas forcément de signes lors de l’alimentation peuvent gêner le cheval dans sa bouche au contact du mors, ce qui, outre une gêne inutile et facilement évitable pour le cheval, rendra le débourrage plus difficile.
Une affection dentaire peut se traduire par différents signes : le cheval mâche lentement voire mange insuffisamment, laisse tomber des aliments de sa bouche. On peut également remarquer qu’il penche la tête de côté pour mastiquer ses aliments (surtout durs ou gros comme les carottes) en évitant le contact sur certaines parties de la bouche. Mais elle peut aussi ne donner aucun signe pendant très longtemps, d’où la nécessité d’une surveillance systématique.
Les différents problèmes dentaires
Les surdents
Les chevaux ont des dents qui poussent continuellement, cette pousse compensant une usure importante (plusieurs millimètres par an). Si les deux dents opposées ne sont pas parfaitement face à face, certains endroits ne sont jamais usés, donc la pousse n’est pas compensée. Il apparaît alors des pointes, les surdents, qui peuvent constituer des aiguilles piquantes ou des lames tranchantes qui blessent le cheval au niveau des joues et de la langue, au cours de la mastication.
Les dents de loup
La « dent de loup »(persistance d’une prémolaire de lait), très petite, située en avant de la première molaire d’un coté ou de l’autre de la mâchoire supérieure. Débordante et peu solide sur la barre, la dent de loup est maltraitée par l’appui du mors et occasionne au travail des défenses ou une position fausse de la tête et de l’encolure. Son extraction facile et systématique supprime immédiatement tout ennui.
Source
Avec l’aimable autorisation du Docteur S. Degallaix